A M A S B I F amasbif@webmails.com barryaminatou@yahoo.fr Accord -
Cadre N°0088/00764 / MATS – Siège Social : DJELIBOUGOU, Rue : 266 Porte : 151.
Tél. : (00223) 20 24 53 44 BP. : E 1539 Bamako (République du Mali )

Rapport activités

PASSLP 2005-2006
A M A S B I F
Accord - Cadre N° 764 / MATS – Siège Social : Djélibougou, Rue : 254 Porte : 228, Face à l’ Ecole Kalanso
Tél. : 224 53 44 / BP. : E 1539 Bamako (République du Mali)
PROGRAMME D’ACTION SOCIO-SANITAIRE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE (PASSLP) DANS LA COMMUNE RURALE DE SANGAREBOUGOU
RAPPORT D’ACTIVITES ANNUEL
Période : Octobre 2005 – Septembre 2006
Elaboré par : Le Coordinateur Approuvé par : La Direction Exécutive
Elaboration: Oct. 2006
Sommaire
I. Introduction.
II. Analyse des changements au cours de la période
III. Rappel des activités planifiées pour la période
IV. Activités planifiées réalisées
V. Activités planifiées non réalisées
VI. Explication des écarts
VII. ACTIVITES NON PLANIFIEES REALISEES
VIII. Difficultés et contraintes.
I. Introduction :
L’Association Malienne pour la Sauvegarde du Bien être Familial (AMASBIF) en partenariat avec l’ONG Internationale de Britannique Christian Aid exécute depuisl’an 2001, un programme intitulé « Programme d’Actions socio Sanitaires et de lutte contre la Pauvreté dans la commune rurale de Sangarebougou (cercle de Kati, Région de Koulikoro).
La première phase du programme qui a duré trois (3) ans (de 2001 à 2004) a permis à l’AMASBIF de poser les bases d’un partenariat solide avec les communautés de Sangarebougou.
Après ces trois (3) premières années d’exécution, une phase intermédiaire a été initiée par les différents partenaires à la suite d’une évaluation pour corriger les insuffisances constatées et d’élaborer un nouveau programme de deux ans (octobre 2005 à novembre 2007). Ce nouveau programme appelé « Phase II » a pour but de réduire la pauvreté de façon durable dans la commune rurale de Sangarebougou à travers le renforcement des capacités et des compétences locales et l’amélioration du cadre et des conditions de vie des populations les plus démunies.
Le présent rapport est le récit des activités menées durant la première année de la phase II.
II. Analyse des changements aux cours de la période :
Durant cette première année de la phase II du programme, la commune de Sangarebougou a connu un certains changement sur le plan social, économique, politique et culturel.
Du point de vu Social :
- La création cette année d’une Brigade de Gendarmerie dans la commune de Sangarebougou. cette Brigade couvre à la fois la commune de Sangarebougou, une partie de la commune I du district de Bamako. Avec ce nouveau service, la sécurité et la stabilité règnent à Sangarebougou.
- Le butinage de la route principale qui traverse la commune par une société de transport de la place a facilité l’accès de la commune ;
- La construction d’une école publique et des écoles privées a permis d’augmenter le nombre d’infrastructures scolaires qui peut avoir un impact positif sur l’accès à l’école.
- Le renouvellement des instances de gestion du CSCOM par la mairie a apporter une amélioration dans système de gestion du CSCOM et la qualité de ses services.
Ces différents changements ont beaucoup amélioré les conditions d’existences des populations de Sangarebougou.
Du point de vu politique :
- Actuellement il y’ a une entente et une bonne collaboration entre les partis politiques dans la gestion de la commune. Cela a beaucoup contribué à la réussite des actions du projet.
- L’affectation d’un agent d’assainissement à la mairie de Sangarebougou est à la fois une opportunité et un atout pour AMASBIF et la Commune dans le cadre de la gestion des activités d’hygiène et assainissement. Cet agent assure le suivi technique de la réalisation des différentes infrastructures.
- Le gouvernement du Mali a levé la sanction sur la vente des terrains au niveau national. Cette décision du gouvernement a été beaucoup appréciée dans la commune. Elle permet à la mairie non seulement d’améliorer l’urbanisation de la commune, de régler les multiples conflits fonciers mais aussi, à la mairie d’avoir des ressources financières pour le développement de la Commune à travers les taxes de développement local payé sur chaque lot attribué.
Du point de vu économique :
- La mairie en partenariat avec le ministère de la Sécurité alimentaire vient de doter la Commune d’une banque de céréale. Cette banque qui a pour but de lutter contre la pauvreté, facilite l’accès des populations de Sangarebougou à des céréales à moindre coût et en toute saison.
- L’installation de la caisse d’Epargne et de crédit « Dougou-Démé » partenaire de AMASBIF et de la mairie contribue aussi à la lutte contre la pauvrette dans la Commune à travers le financement des activités génératrices de revenus surtout pour les femmes de la Commune.
III. Rappel des activités Planifiées pour la période :
Volet Accès à l’eau potable, Hygiène et Assainissement
§ Le suivi de la gestion des Bornes fontaines
§ La réalisation et la promotion des infrastructures d’Assainissement (puisards,
latrines etc.)
§ La promotion des matériels d’assainissement (seaux avec couvercle, poubelles, lave main)
§ IEC / Hygiène et Assainissement (causerie débat, visite d’échange).
Volet épargne et crédit.
§ La conception d’une politique d’épargne et de crédit
§ L’encadrement des bénéficiaires
§ La mobilisation et l’organisation des populations autour du système d’E/C.
§ La formation et le recyclage des agents et des bénéficiaires
§ Le recouvrement des crédits en souffrance.
§ Visite d’échange
§ Le suivi, la supervision
§ L’évaluation du système
Volet IST/VIH/SIDA
§ L’IEC / sensibilisation
§ La planification et l’organisation d’un cadre de concertation
§ L’Organisation de manifestation sportives/ folkloriques
§ Le renforcement de dépôts de vente de préservatifs
§ La facilitation des soins et références aux formatrices sanitaire
§ L’appui aux activités génératrices de revenus des groupes cibles
Volet Renforcement des capacités :
§ L’élaboration d’un plan d’opération
§ L’élaboration d’un plan de développement pour chaque village
§ L’étude socio- comportementale
§ La finalisation du rapport d’étude de base
§ La formation des bénéficiaires.
IV. Activités Planifiées et Réalisées :
4.1 Volet Accès à l’eau potable, hygiène et Assainissement :
4.1.1 Le suivi de la gestion des Bornes fontaines :
Durant cette première année, AMASBIF a mis l’accent sur le renforcement des capacités du nouveau comité de gestion des points d’eau, l’application des conditions d’hygiène autour des points d’eau et la réalisation de la troisième borne fontaine tant attendu par la population.
a. En terme de renforcement, le comité de gestion a bénéficié du projet :
· L’appui à l’élaboration du règlement intérieur du comité ;
· L’appui à l’élaboration du protocole de collaboration entre la Maire et le comité de gestion ;
· L’organisation d’une visite d’échange au comité de gestion du « Programme d’approvisionnement en eau potable, hygiène et Assainissement de Korofina-Sud (un autre programme de AMASBIF en commune I du district de Bamako ;
· Les informations et les appuis conseils à la population à travers les différentes rencontres ou séances d’animation organisées ;
· L’appui à l’élaboration et à l’application des outils de gestion simples et efficaces pour la gestion des points d’eau .
b. En vu de garantir la bonne qualité de l’eau à partir des bornes fontaines, les animatrices ont multiplié les visites et les séances d’animation sur l’hygiène de l’eau à travers la commune.
c. Dans le cadre du suivi de la gestion des bornes fontaines, AMASBIF et la Mairie, après une série de négociation auprès de l’énergie du Mali, ont pu enfin installer la troisième borne fontaine du projet à Sangarebougou.
d. Au cours de cette activité de suivi, AMASBIF s’est rendu compte, des difficultés que la mairie rencontre dans le cadre de l’installation du château d‘eau annoncé dans le document projet. Ce qui risque de fausser les données pour l’installation des deux bornes fontaines prévues pour la deuxième année du projet. Ces deux bornes fontaines devraient être installées à partir du château et non du réseau EDM.
4.1.2 la réalisation et la promotion des infrastructures d’assainissement :
Pour la réalisation de cette activité, AMASBIF a surtout mis l’accent sur l’implication effective des communautés à travers :
· L’Identification et la formation des maçons locaux dans la confection des dalles, les techniques de construction de latrines et de puisards. Ainsi quatre (4) maçons ont été formés dans la commune ;
· L’équipement des maçons en matériels de travail ;
· La mise en place d’un comité de gestion des infrastructures. Ce comité de onze (11) membres est composé de trois chefs de villages, de l’agent d’assainissement de la mairie, d’un conseiller et des personnes d’appui. Ce comité a pour mission d’appuyer l’équipe du projet dans l’information, la sensibilisation et la gestion des infrastructures.
Ainsi, il a été réalisé durant la période :
· Un dépôt de transit de 20m x 15m destiné à recevoir les ordures ménagères des populations et des GIEs avant leur évacuation vers un dépôt final par la mairie. La réception provisoire du dépôt a été fait en présence du bureau politique de AMASBIF, de la mairie, de l’Entrepreneur et d’autres personnes ressources de la commune.
En vu d’assurer une meilleure gestion du dépôt de transit d’ordures, la mairie a donné mandat à sa commission d’assainissement l’élaboration d’un système de gestion approprié.
· Une latrines démonstration à la nouvelle école publique de Sangarebougou dans le village de Saranbougou. Le choix de cette école n’est pas fortuit, il n’y a aucune infrastructure d’assainissement dans cet établissement.
· Trente huit (38) puisards (1,5mde diamètre et profondeur = 2m) et 8 latrines familiales dans les trois villages de la commune.
· En ce qui concerne les matériels d’assainissement, il a été vendu :
§ 30 seaux couvercle ;
§ 30 laves mains en plastique ;
§ 40 poubelles métalliques.
Pour ce qui concerne la gestion des poubelles métalliques, elle a été confiée aux GIE pour des raisons stratégiques.
ü IEC / Hygiène et Assainissement : Ces différents résultats obtenus sont le fruit des séances d’information et de sensibilisation menées durant la période par les
ü animatrices à travers les causeries débat et les visites à domicile
la visite d’échange effectuée le par le comité à leur homologue du programme d’Approvisionnement en eau potable hygiène et assainissement à Korofina-sud (commune du district de Bamako). Au total 170 causeries débats ont été animées et 520 visites réalisées dans les familles dans le cadre de l’information et la sensibilisation sur l’hygiène et assainissement.
Les causeries débat ont porté surtout sur les thèmes :
- L’hygiène dans la famille ;
- L’hygiène corporelle ;
- L’hygiène de l’eau.
Eviron4250 personnes ont été touchées par les animations soit en moyenne 25 personnes par animation. Et 4160 personnes touchées par les visites à domiciles.
Effets / impacts :
· La gestion des bornes fontaines est améliorée et partagée;
· L’existence d’une confiance mutuelle entre les acteurs impliqués dans le domaine de l‘eau, l’hygiène et l’assainissement;
· L’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable avec le nouveau système de gestion des points d’eau mis en place ;
· Une prise de conscience de plus 50% de la population par rapport à l’insalubrité et à la mauvaise condition d’hygiène. Cela se traduit par la demande de plus en plus forte des infrastructures et des matériels d’assainissement et l’augmentation du taux d’adhésion des populations aux GIE d’assainissement existant.
· La diminution croissante du nombre de puisards dans les rues. Ce qui a largement contribué à la propreté des rues et la réduction des mauvaises odeurs.
NB : Ces résultats seront beaucoup plus visibles après les études socio comportementale et d’impact sur la santé qui sont prévues pour la deuxième année du projet.
4.2 Volet Epargne et le Crédit :
La promotion des activités génératrices de revenus est la base de toute action de développement dans la commune rurale de Sangarebougou. Cependant le financement du secteur a posé d’énormes problèmes lors de la première phase du programme. Après analyse de la situation et compte tenu des résultats de la dernière évaluation en 2004, AMASBIF a opté pour une nouvelle stratégie tout en gardant le même objectif de faciliter l’accès au crédit aux populations les plus démunies.
Cette nouvelle stratégie est axée sur la sélection d’une institution financière partenaire comme opérateur délégué pour la mobilisation des ressources financières et la distribution des crédits aux populations de Sangarebougou en lieu et place du projet.
Avant le choix de l’opérateur, AMASBIF a continué avec les activités de formation, d’information et de sensibilisation auprès les populations cibles sur le système d’épargne et de crédit afin de les préparer à adhérer au système. Cela pour les inciter à mobiliser de l’épargne. C’est ainsi que environ huit (8) association de femmes et de jeunes) ont pu mobilisé des fonds à travers le système de cotisation.
Parallèlement à ces activités de d’information et de sensibilisation, AMASBIF a mis en place une stratégie de recouvrement de ses crédits en souffrances. Mais, malgré les efforts déployés par l’équipe du projet, le recouvrement le taux de recouvrement est resté toujours faible (moins de 10%).
Après sélection, AMASBIF a signé un protocole d’accord de partenariat avec la caisse dénommée « DOUGOU DEME » sise à Djélibougou en commune I du district de Bamako pour mener les activités d’épargne et crédit à Sangarebougou. Dans ce protocole le rôle et les responsabilités de chaque partie signataires sont clairement définis. (Voir la copie du protocole d’accord).
A la date du rapport, la situation de la caisse « DOUGOU DEME » à Sangarebougou se présente comme suite :
- l’Ouverture officiel de la caisse le 04 août 2006
- La mise en place des organes constitués à 100% des ressortissants de Sangarebougou. Ces organes sont :
§ Le Conseil d’Administration composé de 6 membres
§ Le Comité de crédit 5 membres
§ Le comité de Contrôle et de surveillance 5 membres
§
- Le personnel de la caisse : une Gérante, une Caissière et un agent de crédit
- Le nombre total d’adhérents (es) : plus de 627 membres dont 600 femmes
- Les services :
§ Dépôts : 2 554 000 FCFA
§ Crédit encours : 3 975 000 F CFA
- Le bénéficiaires de crédit :
§ Femmes : 182
§ Hommes : 3
Effet / Impact :
· L’acceptation de la caisse par la mairie de la commune qui lui donne une certaine crédibilité ;
· L’ouverture d’une antenne de caisse DOUGOU DEME à Sangarebougou ;
· La collaboration entre la caisse et la Brigade de la gendarmerie de Sangarebougou peut constituer une garantie pour la réussite des activités de la caisse;
· Plus 40% des groupements et associations féminins de la commune ont adhéré à la caisse ;
· Les différents organes de caisse sont constitués à environ 90% par les habitants de Sangarebougou ;
· L’adhésion progressive des services sociaux de base (le CSCOM, les écoles, le comité de gestion des points d’eau, le comité de gestion de la banque de céréale de la commune,…) à la caisse ;
· Les demandes de fonds de crédit sont supérieures à l’offre ;
· La gérante de la caisse à Sangarebougou a été recrutée.
4.3 Volet VIH/SIDA :
Pour cette phase II, AMASBIF a continuer avec les activités de son projet test sur le VIH/SIDA à Sangarebougou qui du moins répondaient aux besoins de la population au moment d’élaboration du projet. Au cours de cette première année d’exécution du projet, AMASBIF s’est rendu compte que les données ont changé, qu’il existe d’autres paramètres à prendre en compte pour atteindre l’objectif de réduction des risques liés à la pandémie du VIH/SIDA à Sangarebougou. Pour cela, une nouvelle étude s’impose en début de la deuxième année pour pouvoir prendre en compte les besoins réels de la population en matière de VIH/SIDA. Cette étude va permettre également à AMASBIF d’avoir les données nécessaires à l’élaboration d’une politique ou une stratégie appropriée de lutte contre le VIH/SIDA dans la commune rurale de Sangarebougou. Néanmoins certaines activités ont été menées durant la période dans le sens d’informer et de sensibiliser d’avantage les populations de Sangarebougou sur le fléau. Il s’agit de :
· L’organisation des causeries débats formelles au niveau des neuf (9) associations et groupements de femmes et de jeunes. Au total 30 causeries débats ont été réalisées durant l’année et environ 1100personnes ont participé à ces rencontres.
· Les visites au CSCOM pour l’identification des malades du sida en vue d’une éventuelle facilitation des soins par la référence et l’orientation aux centres spécialisés. Avec cette approche, aucun cas n’a pu être identifié car le Centre de santé communautaire (CSCOM) de Sangarebougou ne dispose pas les moyens nécessaires pour le test de dépistage du sida. D’où le besoin d’appui au CSCOM ou la création de centre de dépistage du VIH/SIDA à Sangarebougou.
· L’organisation d’une coupe de football dénommée « Coupe SIDA » entre les clubs des trois villages de Sangarebougou.
La final de la coupe de football a pris du retard parce qu’il avait d’autres coupes en jeux dans la commune. La commission sportive de la mairie à laquelle l’organisation de la coupe a été confiée a prévue la réalisation des activités de la coupe (information et recensement des équipes, le tirage au sort, les compétitions et l’organisation de la finale) du 26 septembre au 21 octobre, date prévue pour la finale.
L’organisation de cette coupe a pour but de faire une sensibilisation de masse sur le VIH/SIDA auprès de jeunes, des hommes et des femmes de Sangarebougou puisse que le football est un jeu fédérateur.
Pour cela, AMASBIF a :
§ L’équipé les joueurs, les organisateurs, et les arbitres en tee-shirts avec des informations ou message sur le VIH/SIDA ;
§ Prévue animation musicale lors de la finale avec les cassettes sur le sida ;
§ Réalisé la distribution gratuite de préservatifs après les jeux de sensibilisation ;
§ Prévue les interviews publics des responsables de la commune, des responsables de AMASBIF, des représentants du partenaire, des jeunes, des femmes et des hommes qui seront invités pour la finale sur la connaissance des MST/ VIH/SIDA.
Effets / Impacts :
· Le sexe n’est plus une question taboue, et le sida fait désormais parti des sujets de discussion des femmes, des hommes et les jeunes dans des rencontres (mariage, baptême, grin etc.), dans les famille.
· Les femmes se servent de la connaissance sur le sida pour éduquer leurs filles
· Les femmes, les hommes et les jeunes ont peur de faire le test de dépistage,
· Les responsables du Centre de santé communautaire (CSCOM) ont vu la nécessité de doter le CSCOM des moyens nécessaires pour faire le dépistage du VIH/SIDA.
· La lutte contre le sida est pris en compte dans le Programme de développement social, économique et culturel de la commune. AMASBIF et Christian aid sont parmi les partenaires cités pour appuyer ce volet du programme.
4.4 Volet Renforcement des capacités :
Dans le cadre du renforcement des capacités, AMASBIF a :
· Organisé une formation de six (6) hygiénistes et des animatrices projet en technique d’animation sur l’hygiène et assainissement.
· Organisé une formation de douze (12) pairs/relais sur les techniques d’a 

L’étude a fait ressortir la précarité dans le quartier, liée à une paupérisation accrue au niveau des ménages. Elle fait ressortir par conséquent quelques problèmes saillants notamment :
- un état d’insalubrité des concessions dû à la promiscuité, à l’indigence (78% utilisent la lampe à pétrole ; 100% des maisons sont en tôle ; 80% sont en banco) et l’analphabétisme(41% des enfants scolarisables ne fréquentent pas l’école, 39 ?47% abandonnent avant le second cycle)
- l’insuffisance des systèmes d’adduction d’eau potable(robinet) : seuls 29% des ménages sont satisfaits des conditions d’accès à l’eau potable car estiment à 62% que le point d’eau est éloigné et à 27% que l’eau de robinet coûte vraiment chère.
La totalité des ménages utilisent l’eau du puits qui selon eux-mêmes est pollué. Les puits sont le plus souvent sans fermeture, sans piquet et le traitement est désordonné
- une quasi-inexistence des ouvrages de gestion des excrétas et des eaux usées : les eaux usées proviennent en grande partie des activités de ménages et de toilettes. L’inexistence de puisards pour ces déchets liquides font que celles-ci sont déversées directement dans la cour ou dans la rue. D’où les cours et rues sont les lieux de stagnation des eaux usées. Ceux –ci nécessitent des actions de lutte contre les gîtes larvaires.
- L’inadaptation des équipements et la non affiliation des ménages des structures formelles d’enlèvement des ordures.
- L’insuffisance dans l’encadrement des populations et dans la coordination des activités des services techniques.
Au regard de ces constats, les recommandations suivantes sont formulées :
  • renforcer les capacités des organisations socio- professionnelles par un encadrement de proximité
  • mener des actions pour aider les ménages et les sous –quartier (en marge du développement urbain) à se doter de systèmes d’adduction d’eau potable à faible coût et au profit des plus pauvres.
  • Sensibiliser les communautés pour le changement de comportement positif de comportement
  • Promouvoir la lutte contre les insectes et rongeurs
  • Vulgariser les poubelles appropriées et procéder au curage du marigot.